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La nature en partage – Autour du protocole de Nagoya
Réalisé sous la direction de Catherine Aubertin et Anne Nivart, cet ouvrage est paru le 1er septembre 2021, IRD Editions/MNHN.
Sommaire :
Partie 1 – Les ressources biologiques : circulation et mise en collection
Partie 2 – Les rouages du protocole de Nagoya
Partie 3 – Repenser les autochtonies
Partie 4 – Débordements et tensions
Présentation :
Accord international majeur pour une gouvernance mondiale de la biodiversité, le protocole de Nagoya devait permettre d’en finir avec l’exploitation sans contrepartie des ressources naturelles et des savoirs des pays du Sud. Son objectif était d’assurer une plus grande justice et équité entre fournisseurs et utilisateurs de ressources génétiques, de rendre visibles les apports et savoirs des communautés autochtones et locales et de décoloniser la recherche, tout en assurant la conservation de la biodiversité.
Trente ans après la Convention sur la diversité biologique qui lui a donné naissance, les auteurs s’interrogent sur les traductions juridiques et pratiques de ce cadre vertueux, entré en vigueur en 2014. S’il a permis de reconnaître la pluralité des savoirs et d’établir une traçabilité des ressources, il a également contribué à imposer une vision marchande de la nature et des savoirs, à exacerber les revendications identitaires et à complexifier l’accès à la biodiversité à l’heure d’une recherche mondialisée.
L’ouvrage présente un dialogue interdisciplinaire à partir de retours d’expérience de chercheurs et d’acteurs de la conservation (communautés locales, gestionnaires de collections et de parcs naturels). Au-delà du protocole de Nagoya, il invite à s’interroger sur les relations entre les sociétés et la nature à la lumière de l’urgence écologique. Il s’adresse à tout public intéressé par l’économie de la biodiversité et la justice environnementale.
Fin novembre 2021, une version en anglais est parue de cet ouvrage. Retrouvez-là ici.